vendredi 19 février 2010

Une bouteille à la mer...


Les premières réactions à mon "Appel à projet relationnel" m'ont été adressées par courriel.
En voici la substantifique (bien que non exhaustive) moelle.
. En commençant par les commentaires les plus enthousiastes...
"Voilà un texte qui a du souffle et qui nous change d'air, se réjouit Thierry.
Tout ce qui fédère les quête de sens diverses est bienvenu.
Merci et bonne chance."
"Je reconnais le Christophe philosophe, lettré, cultivé, amis des hommes, me complimente avec indulgence Michel.
Bravo pour ton intuition et ton discernement.
Ce que tu proposes est +/- ce que je fais depuis 9 ans de façon informelle, et depuis 3 ans de façon structurée.
Avec comme but le "développement durable humain".
La métamorphose doit venir de l'intérieur des gens eux-mêmes.
Motorisé par un désir, une intuition forte, une volonté d'agir et d'expérimenter le vrai de soi et de la vie.
Malheureusement ces quatre qualités manquent cruellement chez la majorité des gens et ils rêvent tous d'un monde meilleur sans vouloir faire le chemin eux-mêmes.
Ils ont peur et préfèrent souffrir de leur état ancien que de se bouger le c...
Il va falloir de plus grands chocs pour que les gens se réveillent à eux-mêmes.
Ou bien, de projets bien précis, concrets, où chacun comprend, vibre et se donne envie d'agir pour soi, pour le bien commun.
C'est ce que je te souhaite.
Bien à toi et bonne chance avec tes initiatives !"
. D'autres encouragements témoignent d'une attente (encore?) partiellement insatisfaite.
"Rien à dire sur ta prose, m'écrit Laurent. Je partage tout à fait.
Mais quels sont les "next steps" concrets que tu proposes ?
En l'état actuel, ton message ressemble à une bouteille lancée à la mer."
"Texte remarquable s'il en est, estime pour sa part Hugues.
Bravo.
Après l'appel de Churchill qui prétendait n'avoir à offrir que "pleurs et larmes", l'appel du Grand Charles pour une "France (il aurait pu dire monde) plus libre", il yaura maintenant l'appel au grand large (pour transcender l'expression de la bouteille à la mer) de Christophe pour "un monde moins déficitaire".
Une date à marquer d'une pierre blanche que cet envoi.
Je m'associe donc pleinement autant aux félicitations qu'au regret d'un semblant manque de concret actuel.
Ce qui était la remarque que, de toutes manières en toute amitié, je m'apprêtais à te faire après avoir lu l'Appel et avant d'avoir appris avec grand plaisir le répondant enthousiaste d'un intérêt significatif mérité. Déficitairement vôtre."
. Enfin, il y a les propos plus mitigés.
Venant de Sophie par exemple, qui n'est pas convaincue sur le fond.
"Je trouve cet appel trop vague, si je puis me permettre...
Idéologique, politique, sprirituel, économique...
Tu brasses un peu toutes les utopies de beaucoup d'intellectuels.
Cfr jeudi, Libération, l'ex prix Nobel de la paix en 2006 (fondateur du micro-crédit) - N.d.l.r. Muhammad Yunus - qui fait la une avec le titre "la crise est une chance" et qui montre que tout est à réinventer à tous niveaux.
La théorie n'est pas très aboutie à mon avis, mais ton appel est super."
Et Michel de renchérir, plutôt sur la forme.
"C'est déprimant le déficit.
Pour mobiliser les gens, il faut les passionner, les faire vibrer.
Leur témoigner joie et amour, le manifester, et rendre le truc positivement contagieux...
Il faut "une grande idée" aussi - voir loin, une promesse...
Et puis, du concret, ancré dans la vie des gens.
Les mots vibrent certes... mais les gens ont besoin d'être rassurés dans leur vie de tous les jours.Il faut les inviter à créer de la valeur ajoutée humaine à ce qu'ils font eux."
Merci de ces opinions qui, comme celles que je ne reprends pas ici, semblent se recouper assez bien sur un point : vive la persévérance !
Qu'elles soient enthousiastes ou simplement constructives, toutes doivent, je crois, m'inciter à poursuivre. Dans une optique plus "visionnaire" (!) peut-être.
Avec plus d'optimisme sans doute.
Et plus concrètement certainement.
Bonne nouvelle: cet appel était justement appelé à déboucher sur une suite plus tangible.
Première étape : au cours des prochaines semaines, à intervalles plus ou moins réguliers, vous pourrez prendre connaissance sur ce blog des résultats d'une série de "cogitations".
«Post-capitalisme», «revenu de transition économique», «simplicité volontaire», «reliance», «sociologie existentielle», «université de paix», «personnalisme», «post-libéralisme», «allocation universelle», «consommation éthique», «finance responsable», «responsabilité sociale des entreprises», «économie sociale», «business social», «créativité culturelle» seront notamment abordés.
Ces réflexions permettront-elles d'enrichir le vivier des multiples projets existentiels qui, en ces temps de crise économique et existentielle, bouillonnent un peu partout ?
Tel est en tout cas l'objectif.
Il s'agira en effet de susciter au minimum l'intérêt et au mieux l'enthousiasme de tous ceux qui, parmi vous, se sentent concernés par l'un et/ou l'autre des ces multiples mouvements de pensée susceptibles, au delà des excès d'un certain individualisme et d'un certain matérialisme, d'être réunis sous la bannière d’une quête de dépassement.
Quête de dépassement "positive", si possible.
Quête de dépassement "visionnaire", autant que faire se peut.
Quête de dépassement crédible et rigoureuse en tout cas.
Qu'aucun d'entre vous n'hésite donc à me proposer sa contribution.
Un texte de Christian Arnsperger sera mis à votre disposition incessamment.
Pour la suite, ... je fais appel à l’équipe !
Et - pourquoi pas ? - aux fers de lance belges des "courants" ci-devant cités.
Dans la mesure du possible et sans aucune obligation, bien entendu.
Pour le reste, je mettrai évidemment moi-même la main à la pâte.
Qu’aucun d'entre vous n’hésite, non plus, à faire passer le(s) message(s) dans son réseau relationnel.
Qu’aucun d'entre vous n’hésite, surtout, à réagir aux documents proposés sur ce blog.
Rappelons-le: les échanges d'idées qui en découleront constitueront une première étape. Une... rampe de lancement, en quelque sorte.
Celle d'un processus qui, dans la foulée et en fonction tant de la qualité que de la quantité de vos interventions, devrait déboucher sur la mise en orbite d'autres propositions.
Mais n'anticipons pas...

Christophe Engels

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