mardi 13 mars 2012

Communication Non Violente. Pcq tu le vaux bien...
















Remplacer mes postures négatives
par des attitudes positives.
Voilà l'objectif de la Communication Non Violente.
Qui soumet l'expression de mes convictions personnelles
à une condition sine qua non:
celle de de ne pas tomber
dans le piège de la violence psychique.

La Communication Non Violente part d’un postulat: dans une société à dominante matérialiste qui tire sa force d’un individualisme à toute épreuve, je tends à ne plus rien envisager sans m’être préalablement demandé ce que j’avais à y gagner.
Conséquence: ce que je fais tend à être toujours davantage conditionné par des motivations égoïstes.
Or ce type de comportement ne contribue à créer ni des familles ni des communautés ni des sociétés ou des nations homogènes.
Il s’agirait donc de remplacer les postures négatives qui me dominent par des attitudes positives.
«La non-violence consiste à faire émerger ce qu’il y a de positif en nous, confirme Arun Gandhi (photo ci-dessus, à droite), petit fils du Mahatma et président fondateur du M.K. Gandhi Institute for Nonviolence de l'université de Rochester, à New York.
Laissons-nous envahir par l’amour, le respect, la compréhension, l’appréciation, la bienveillance et l’attention envers les autres, plutôt que par les comportements égocentriques, égoïstes, avides, haineux, pleins de préjugés, de suspicion et d’agressivité qui dominent la plupart du temps notre pensée.» (1)
Quid, alors, des assertions, si souvent entendues, selon lesquelles «le monde est sans pitié», «il faut bien survivre» ou «nous n’avons pas le choix: il faut se faire impitoyable»?
«Permettez-moi d’être en désaccord avec ce type d’affirmation, répond notre guide.
Ce monde est ce que nous en avons fait. (…)
Et nous ne pouvons donc le changer que si nous nous changeons nous-mêmes.
Ce qui commence par notre langage.
Et par notre façon de communiquer.» (1)

Alter-communication

La balle est donc dans le camp de la communication.

Qui prend ici un sens particulier.
Il ne s’agit plus, dorénavant, de recourir à des procédés qui permettraient la manipulation de l’autre.
Ce dont il est question à ce stade, c’est d’un langage qui traduise nos convictions profondes de personne, sans pour autant tomber dans le piège de la «violence».
La violence physique, bien sûr.
Mais aussi la violence psychique.
A savoir celle émanant d’un mode de pensée qui attribue la cause du conflit aux torts de «l’adversaire».
Et à l’incapacité de reconnaître la vulnérabilité.
La mienne propre autant que celle de l’autre.

(A suivre)

Christophe Engels (2)

(1) Gandhi Arun, Préface à la deuxième édition, in Rosenberg Marshall, Les mots sont des fenêtres (ou des murs), Introduction à la Communication Non Violente, Jouvence, Thonon-les Bains (France), 1999-2005, p.8.
(2) Pour suivre (sous réserve de modifications de dernières minutes): des messages consacrés
. à plusieurs aspects de la Communication Non Violente et à l'Université de Paix (d'après Marshall Rosenberg, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à la reliance et à la sociologie existentielle (par et d'après Marcel Bolle de Bal),
. au personnalisme (par Vincent Triest,...)....

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