samedi 29 juin 2013

Actu. Conférence sociale. La gueule de bois...

 









 



Terminée, 
la 
Et beaucoup
de se rejoindre 
sur un constat.
chanté... 


André Martin,
membre du collectif Roosevelt,
co-animateur du site Enjeux & Débats 
 

Alors que le moment est venu de tirer les conclusions de la Grande Conférence Sociale pour l'Emploi (20 et 21 juin), chacun peut déjà se faire une petite idée de la minceur de ce bilan en lisant le «Discours de clôture de la Grande conférence sociale pour l’emploi» sur http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-de-cloture-de-la-grande-conference-sociale-pour-l-emploi

Deux sujets essentiels à cette conférence: l’emploi et les retraites. 

Table ronde 1: «Mobiliser pour l’emploi» 

Pour tous les militants du collectif Rossevelt (CR), le bilan est simplissime: la réduction et le partage du temps de travail pour lesquels nous nous battons depuis un an aura été le sujet tabou de cette table ronde, comme du discours de clôture du Premier ministre... pourtant signataire des qinze propositions du CR.

Ceci n’a rien d’étonnant pour ceux qui ont un peu de temps et de curiosité pour s’informer. 
On pouvait constater dans «Conférence sociale 2013, les propositions de la CFDT» téléchargeable sur http://www.cfdt.fr/jcms/prod_151804/conference-sociale-2013-les-propositions-de-la-cfdt que la réduction ou le partage du temps de travail ne sont jamais évoqués... dans les vingt pages du document.

Aucune des analyses et des propositions contenues dans le livre de Pierre Larrouturou à trois euros ou dans celui coécrit avec Michel Rocard n’auront été seulement évoquées. 

Table ronde 4: «Assurer l’avenir des retraites» 

Pierre Larrouturou l'a rappelé dans une interview récente...
«Aujourd’hui d’après l’Insee, il n’y a que 19% des gens qui ont un emploi à l’âge de 62 ans. 
Donc demander aux gens de travailler plus longtemps s’ils n’ont pas de boulot, c’est juste impossible. 
Pour sauver les retraites, il faut d’abord sortir du chômage».

J’ai beaucoup travaillé ces dernières années pour comprendre notre système de retraites très compliqué et sur les différentes réformes intervenues depuis 1993.
Vous trouverez dans la contribution en encadré sept constats qui devraient conduire à se poser la question «Retraites: et si le but principal des réformes était de pousser les gens vers les produits d’épargne retraite?»
 


André Martin,
membre du collectif Roosevelt,
co-animateur du site Enjeux & Débats

 

Retraites
Et si le but principal des réformes 
était de pousser les gens 
vers les «produits» d’épargne retraite ? 

Pour essayer de comprendre les stratégies des principaux acteurs, mieux vaut analyser les faits et les actes, plutôt que les discours. 

Constat n° 1: 
on ne peut pas se fier aux déclarations officielles des principaux acteurs

En 2008, François Chérèque, au nom de la CFDT, était opposé au passage de 40 à 41 annuités envisagé dans la réforme Fillon de 2003, au motif qu’une telle augmentation serait aberrante dans une situation de chômage massif. 
En 2013, alors que le chômage ne cesse d’augmenter, pourquoi la CFDT ne développe-t-elle plus cet argument de simple bon sens?

En 2010 les dirigeants du PS étaient opposés au passage de 60 à 62 ans de la condition d’âge. 
En 2013, le député socialiste Pascal Cherki constate...
«On ne revient pas sur une réforme de la droite qu'on avait combattue, non, on va même aller plus loin.
On va donner le sentiment, nous gauche, de faire ce que la droite n'a pas osé faire.» 

Constat n° 2: 
les conditions ouvrant droit à la retraite 
sont indissociables de l’urgente nécessité 
d’un autre partage du temps de travail  

Les syndicats, associations et collectifs responsables répètent depuis des années que le problème ce n’est pas les retraites mais le chômage de masse
Bizarrement, les partisans de l’augmentation de l’âge ou du nombre d’annuités ne répondent jamais à l’argument suivant: en obligeant les seniors à travailler deux ou trois années de plus, ce sont autant d’emplois qui ne seront pas libérés pour les cinq millions de demandeurs d’emplois, dont les 27 % de jeunes au chômage.

Constat n° 3: 
les réformes précédentes conduisent déjà 
à une baisse moyenne des retraites d’environ 30%

Voir le dossier d’Alternatives Economiques de juin 2013 «Retraites: les efforts ont déjà été faits – Les Français ont payé un lourd tribu aux réformes précédentes».
«Une étude récente de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a calculé que si les réformes de 1993, 2003 et 2008 s’étaient appliquées aux affiliés de la CNAV et de la MSA-salariés de la génération 1938, ceux-ci auraient eu des pensions de base réduites de 28 % en moyenne lors de la liquidation, et de 35 % sur l’ensemble de leur période de retraite....» (1)

Constat n° 4: 
quarante-quatre annuités, 
c’est la fin de la retraite à taux plein 
pour tous ceux qui ont fait des études post-bac

Même Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, l’a expliqué sur France Inter le 22 juin: les jeunes diplômés entrant de plus en plus tardivement dans de vrais emplois, 43 ou 44 annuités signifient la retraite à taux plein vers 70 ans! 
Or chacun sait que même les entreprises socialement responsables ne garderont qu’exceptionnellement leurs salariés au-delà de 63 ou 65 ans. 
Résultats: l’immense majorité de salariés ne pourront pas remplir les conditions pour une retraite à taux plein et se verront donc appliquer des décotes importantes. 
Des arguments supplémentaires imparables pour les vendeurs de «produits» d’épargne retraite gérés en capitalisation... qui n’en manquaient déjà pas.

Constat n° 5
«bizarre» ?...

Bizarrement, aucun des «partenaires sociaux» ne proposent de mettre fin au cumul emploi/retraite sans aucune limite de revenu autorisé depuis 2009, alors que ce cumul est  préjudiciable à l’équilibre financier des caisses de retraites. 
Voir «La réforme qui a déjà coûté plusieurs milliards aux caisses de retraites!» sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article813

Constat n° 6
... vous avez dit «bizarre» ?...

Bizarrement, aucun des «partenaires sociaux» ne rappelle que les exonérations fiscales et sociales incitant à recourir aux «produits» d’épargne retraite individuels ou collectifs (Perco, Perp, Pere, ...) gérés en capitalisation sont payées par les contribuables.

Constat n° 7
...comme c'est bizarre !

Bizarrement, les «partenaires sociaux» continuent à laisser aux groupes financiers et d’assurance le «marché de l’épargne retraite».
Un tel abandon a de multiples inconvénients:
. gestion en capitalisation avec les risques que cela comporte,  
. autant de ressources en moins pour les systèmes par répartition,  
. gestion peu transparente de la plupart de ces «produits»,  
. absence de comparatifs sérieux et indépendants,  
. conflits d’intérêts évidents, puisque pour les contrats collectifs ce sont les employeurs qui choisissent le prestataire, bien entendu privé. A l’inverse, un développement de solutions d’épargne retraite gérées en répartition dans le cadre paritaire de l’Arrco et de l’Agirc aurait de multiples avantages: 
. possibilités pour les salariés, ou pour les entreprises, de cotiser plus à l’Arrco et/ou à l’Agirc. Comme c’était par exemple le cas à l’Arrco avant la généralisation de la retraite complémentaire des non cadre en 1972,  

. gestion unifiée et transparente par les «partenaires sociaux»,   
. gestion en répartition, sans risque et sans financiarisation,   
. augmentation des ressources des caisses Arrco et Agirc, au lieu de la désindexation des retraites complémentaires par rapport à l’inflation décidée par l’accord Agirc-Arrco du 13 mars 2013, 
. contribution à une transition vers un système simplifié et unifié par points. 
Comment se fait-il que la CFDT qui propose depuis 2008 de «Généraliser l’épargne retraite collective et solidaire» ne se batte pas pour cette généralisation dans le cadre paritaire de l’Arrco et de l’Agirc ? 

Conclusions provisoires 

Les multiples paramètres sur lesquels il serait possible d’agir pour équilibrer les régimes de retraites sont rappelés dans «Retraites: pour un choc de répartition» sur http://www.france.attac.org/articles/retraites-pour-un-choc-de-repartition
Les «partenaires sociaux» qui en discuteront en juillet avec le gouvernement ont donc l’embarras du choix.
Si le gouvernement et les «partenaires sociaux» ne procédaient pas à un encadrement du cumul emploi retraite, autorisé sans aucune limite de revenu depuis 2009, cela signifierait que la réduction des déficits n’est pas le but principal de la réforme.
Si le gouvernement et les «partenaires sociaux» devaient continuer à laisser aux groupes financiers et d’assurance le «marché de l’épargne retraite», au lieu de proposer des solutions gérées en répartition dans le cadre paritaire de l’Arrco et de l’Agirc cela signifierait que la sauvegarde de nos systèmes de retraite par répartition ne serait qu’une affirmation mensongère.
Tous les citoyens de bonne volonté devraient alors se poser la question: «Retraites. Et si le but principal des réformes était de pousser les gens vers les «produits» d’épargne retraite?» 

(1) Extrait de  http://www.france.attac.org/articles/retraites-pour-un-choc-de-repartition.


 A noter que les opinions exprimées et arguments avancés dans ce message le sont sous l'entière responsabilité de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux de Projet relationnel.

mercredi 26 juin 2013

Populisme. Ni gauche ni droite, bien au contraire...



«Un pour tous, tout en un !» 
Tel pourrait être l’adage du populisme.
Qui pourrait en outre faire sienne 
la formule sartrienne bien connue: 
«L’enfer, c’est les autres».
Les autres, oui. 
Mais quels autres? 

L’ennemi du populisme de droite, c’était peut-être avant tout l’élite politico-administrative, le prolétariat déraciné issu de l’immigration, les minorités ethniques… 
L’adversaire du populisme de gauche, ce serait plutôt l’élite économico-sociale: capitalisme sans patrie, privilégiés en tous genres… 

La gauche et la droite, c’est dépassé...

Aujourd’hui pourtant, ce clivage gauche/droite semble avoir perdu de son sens. 
Car, d’une part, d’autres boucs émissaires (comme l’élite intellectuelle) sont apparus, qui ne trouvent plus vraiment de place sur une telle grille de lecture. 
Et, d’autre part, les immigrés sont dorénavant fustigés par tous les populismes européens, y compris donc ceux de gauche.
De quoi faire dire à Bauer que la plus grande réussite des populistes de droite est sans doute d’avoir développé «la légitimité sociale des positions anti-immigration des chauvins du bien-être, et de "mener par le bout du nez", pour grossir un peu les traits, les gouvernements des États nationaux en matière de politique d’immigration.» (1)
Reste à se demander si un tel constat de contagion ne vaut pas au-delà des options xénophobes en question. 
Et s'il ne peut pas, donc, être élargi à d'autres idées populistes, voire même à l'ensemble d'entre elles. 
Sans aller jusque là, Joseph-Yvon Thériault voit en tout cas pointer l'amorce d'une épidémie de l'état d'esprit anti-système...
«Aujourd'hui, partout sur le spectre politique, de gauche à droite, on critique la représentation démocratique, en disant que les partis politiques ne sont pas représentatifs du peuple, avance-t-il
Par exemple, le mouvement altermondialiste fait lui aussi appel à une idée du peuple contre les institutions politiques.» (2) 
Et d’autres, comme les Indignés, de prendre depuis peu le relais… 
Attention, risque de dérive…? (3)

Christophe Engels 

(1) Bauer Werner, op. cit. 
(2) Thériault Joseph, op.cit.
(3) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. Actu. Conférence sociale. La gueule de bois...
. L'homme grec est la mesure de toute chose...

dimanche 23 juin 2013

Populisme et médias. Je t’aime, moi non plus…

Populisme et médias?
Une relation trouble, 
estime Dominique Reynié.
Car les leaders charismatiques 
génèrent spectacle, émotion... 
Et audience.


Au-delà des considérations préalablement développées dans ces colonnes, un autre facteur explicatif de l'ascension remarquée du populisme renvoie aux médias.
«Le monde médiatique entretient avec le populisme une relation trouble, estime Reynié
Le populisme est fustigé comme une perversion de la politique et, en même temps, adoré pour la performance spectaculaire qu’il accomplit.» (1)

Alliés de raison ?

Presse et populisme doivent-ils être qualifiés d’alliés de raison? 
Le politologue croit en tout cas pouvoir deviner entre eux une complicité construite sur le socle d’une promesse implicite de rendement médiatique.
«L’information spectacle et la politique spectacle se rejoignent et fusionnent dans le populisme.» 
Car «tous les chefs populistes sont des rhéteurs invincibles. 
Tous sont des "bêtes de scène" ayant capacité à nourrir les micros et les caméras de leur prodigieuse verbosité.» (2)  

Retour d'affection

Mieux: un autre point d’affinité existe, qui renvoie à l’émotion.
«Le populisme est une politique de l’émotion. 
Sans doute toute politique mobilise-t-elle une part d’émotion, mais la singularité de la politique populiste est de n’être qu’émotion.
C’est une politique médiatique jouant sur les ressorts affectifs: colère, peur, jalousie, envie, nostalgie, etc.» (3) 
Conséquence: téléspectateurs, auditeurs ou lecteurs sont au rendez-vous. 
Pour le plus grand bonheur de chacun.  
«Les acteurs populistes rassemblent de larges audiences et suscitent un intérêt qui dépasse de beaucoup le cercle de leurs électeurs. 
En se dégageant des cadres de la pensée extrémiste, de droite ou de gauche, pour opérer la métamorphose populiste, ils abandonnent les controverses idéologiques pour militants initiés au profit d’enjeux de société qui préoccupent les citoyens de base et qui sont cependant délaissés par les partis de gouvernement. 
Avant d’être populistes, ces enjeux sont populaires. 
Comme tels, presse, radios et télévisions peuvent d’autant moins ignorer ces enjeux qu’ils leur permettent de créer et de cultiver les liens qui les rattachent aux grandes audiences recherchées.» (4)

(A suivre)

Christophe Engels

(1) Reynié Dominique, op. cit., pp.243.
(2) Reynié Dominique, op. cit., pp.243.
(3) Reynié Dominique, op. cit., pp.243-244.
(4) Reynié Dominique, op. cit., pp.244-245.
(6) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. Populisme. La gauche et la droite, c'est dépassé,
. L'homme grec est la mesure de toute chose...

L'homme cellulaire

«En tant que consommateur, l'homme redevient solitaire, ou cellulaire, tout au plus grégaire (la T.V. en famille, le public de stade ou de cinéma, etc.). 
Les structures de consommation sont à la fois très fluides et closes. 
Peut-on imaginer une coalition des automobilistes contre la vignette? 
Une contestation collective de la Télévision? 
Chacun des millions de téléspectateurs peut être opposé à la publicité télévisée, celle-ci se fera pourtant. 
C'est que la consommation est d'abord orchestrée comme un discours à soi-même, et tend à s'épuiser, avec ses satisfactions et ses déceptions, dans cet échange minimum. 
L'objet de la consommation isole. 
La sphère privée est sans négativité concrète, parce qu'elle se referme sur ses objets, qui n'en n'ont pas. (...)
En gros donc, les consommateurs sont, en tant que tels, inconscients et inorganisés, comme pouvaient l'être les ouvriers du début du XIXe siècle. 
C'est à ce titre qu'ils sont partout exaltés, flattés, chantés par les bons apôtres comme l'"Opinion Publique", réalité mystique, providentielle et "souveraine". 
Comme le Peuple est exalté par la Démocratie pourvu qu'il y reste (c'est-à-dire n'intervienne pas sur la scène politique et sociale), ainsi on reconnaît aux consommateurs la souveraineté ("Powerfull consumer", selon Katona), pourvu qu'ils ne cherchent pas à jouer comme tels sur la scène sociale. 
Le Peuple, ce sont les travailleurs, pourvus qu'ils soient inorganisés. 
Le Public, l'Opinion Publique, ce sont les consommateurs, pourvu qu'ils se contentent de consommer.»(1)

(1) Baudrillard Jean, La Société de consommation,, Denoël, 1970

jeudi 20 juin 2013

Accélérateurs de populisme…

















Il rôde un peu partout 
à travers le monde. 
Et notamment en Europe.
Le spectre du populisme 
n'épargne aucun pays.
Sus à l'ennemi !
Et vive la solution de facilité !
Car seul compte l'arbre 
qui cache la forêt.
La forêt d'une nécessité:
celle des réformes radicales. 


Outre l’attrait de la simplicité, d’autres facteurs contribuent à faire rôder en Europe le spectre du populisme. 
Tarchi cite 
● les fractures sociales, 
● les ratés de la transformation d’économies industrielles et nationales en économies mondialisées, 
● la peur de l’étranger qui prend la forme d’une immigration qu’il faut maîtriser… 
Autant de paramètres auxquel s’ajouterait, désormais, la difficile gestion d’une société multiethnique et multiculturelle. 
«Il y a encore quelques années, on pensait que des pays comme les Pays-Bas, la Grande-Bretagne ou la Suède étaient immunisés contre ces phénomènes, se souvient l’Italien. 
Ce n’est plus le cas aujourd’hui.» (1)
Circonstance aggravante: la tentation populiste séduit dorénavant des pans de plus en plus vastes de l’opinion publique «parce que la classe moyenne est la grande perdante de cette phase historique». (2)

C'est pas nous, c'est eux !

Et Canfora d’aller dans le même sens: l’origine de ces phénomènes est sociale, le problème étant que, loin de poser le choix des prises de décision adéquates, «on choisit la voie de la facilité en désignant un ennemi.» (3)
«Ce qui est en crise, c’est le système même de la démocratie représentative, tranche de son côté un autre Transalpin, l’historien Agostino Giovagnoli (4)
Qui parle de «mort de la culture politique, en ce sens que le débat ne porte plus sur les choses, sur les réformes.» (5)

(A suivre)

Christophe Engels 

(1) Tarchi Marco, Le populisme est-il notre avenir? Un mal qui contamine tous les partis, in Il Sole-24 Ore du 21 octobre 2010 (propos recueillis par Daniele Bellasio).
(2) Tarchi Marco, Le populisme est-il notre avenir? Un mal qui contamine tous les partis, op. cit.
(3) Tarchi Marco, Le populisme est-il notre avenir? Un mal qui contamine tous les partis, op. cit.
(4) Agostino Giovagnolli est professeur d’histoire contemporaine à l’université catholique de Milan.
(5) Giovagnolli Agostino, Le populisme est-il notre avenir? Un mal qui contamine tous les partis, op. cit.
(6) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. Populisme et médias. Je t'aime moi non plus,
. Populisme. La gauche et la droite, c'est dépassé,
. Grèce. La haine est la mesure de toute chose...