samedi 26 juillet 2014

Actu. No comment...




«Mon défunt père a été déporté
dans le camp de concentration de Auschwitz.
Et ma défunte mère 
dans celui de Majdanek. 
Tous les membres de ma famille,
tant du côté maternel que du côté paternel,
ont été exterminés.
Mes deux parents étaient 
du soulèvement du ghetto de Varsovie. 
Et c'est précisément et exactement grâce aux leçons
qui nous ont été enseignées 
à moi et à mes deux frère et soeur
que je ne garderai pas le silence
tant qu'Israël commettra ces crimes 
contre les Palestiniens.
Et je trouve qu'il n'y a pas plus dégueulasse
que de profiter de la souffrance 

et du supplice de mes parents 
pour justifier les actes de torture, 
de sauvagerie et de destruction immobilière
qu'Israël commet chaque jour contre les Palestiniens.
Si vous aviez un coeur, vous auriez pleuré 
pour les Palestiniens.
Et non pour le passé.»  

Propos tenus par le politologue juif Norman Filkenstein.
Qui, à tout le moins, donne à réfléchir
dans la mesure où il en appelle à un double courage.
Celui de penser contre soi-même.
Et celui de renoncer à la facilité des grilles de lecture préformatées.  


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